Bien entendu, ce nouveau plan ne servira à rien sinon permettre aux banques de récupérer leurs billes avant la restructuration de la dette grecque et la sortie de l’euro de ce pays. Les contribuables européens et le peuple grec seront bien sûr les dindons de la farce.
Yannis Panagopoulos, leader syndical, résume d’une phrase la situation « On vend le patrimoine du pays et on saigne le peuple, c’est un crime. Et ceci n’est que le début. Les conséquences seront terribles ».
Les dirigeants européens font croire qu’il n’y a pas d’autre politique possible et qu’ils incarnent la « raison ».
Or la vraie folie, nous l'avons désormais tous compris, c’est de continuer leur politique au service des banques et contre les peuples.
Etre raisonnable aujourd’hui, c’est au contraire préparer dans le calme la sortie de l’euro de la Grèce, seul moyen de relancer la croissance et l’emploi dans ce pays exsangue et révolté.
Seul moyen surtout de redonner sa liberté et sa dignité à un peuple placé aujourd'hui sous tutelle.
NDA